Cela faisait 15 années que le football togolais a été endeuillé profondément par un terrible accident d’hélicoptère. Lequel a fait perdre la vie à 13 compatriotes, après une rencontre de football. Ceci, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2008, face à l’équipe nationale de la Sierra-Leone.
La victoire ce jour des Éperviers du Togo, 1-0, sur les Leone Stars, a vite fait de transformer la joie de ce peuple, en pleurs et désolation.
Il était temps, pourrait-on dire au Chef de l’Etat
15 années après cette catastrophe, l’Etat togolais sous la houlette de son Excellence Faure Gnassingbé et son gouvernement, ont décidé de rapatrier les âmes des 13 disparus togolais de la terre sierra-léonaise. Tout a commencé avec une messe commémorative à la paroisse Notre Dame de la Rédemption de Bè-Klikamé en hommage aux victimes du crash de Lungi le 3 juin dernier. Ensuite, une cérémonie effectuée à Lungi sur la terre du drame le vendredi 17 juin 2022, par une délégation composée de prêtres vodoun et de chefs traditionnels sur les lieux du drame. Elle a eu naturellement pour mission « de faire procéder au rituel traditionnel permettant de rapatrier les âmes des disparus dans leur pays natal, et donc, à Lomé.
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Et 48 heures plus tard, les 13 victimes du crash de Lungi représentés chacun par un cercueil et leur nom respectif, ont été inhumés de manière symbolique au stade de Kégué. Tout s’est déroulé en présence des familles des victimes, du ministre des Sports et des Loisirs, Lidi BESSI-KAMA et du président de la FTF, Guy Kossi AKPOVY. Et ce, en guise de vénérations, on salue ces 13 amoureux du football de leur pays, que les autorités ont choisi de rapatrier sur leur terre afin que leurs âmes reposent en paix.
13 disparus, dont le ministre des sports Richard Attipoé
Ils sont 13 compatriotes. En premier un certain ministre des Sport Richard Attipoé, dont le cabinet en ce moment de fâcheux souvenir de cette quinzaine d’années inspiré également par Dr Lidi BESSI-KAMA. Cette dernière a planté le décor, au sortir de la messe circonstancielle : « Nous sommes venus honorer leurs mémoires et prier pour le repos de leurs âmes, prier pour leurs familles respectives et prier pour l’unité de la famille du football togolais ». La patronne des sports togolais n’a ainsi pas raté l’occasion de rappeler la douleur du peuple en ce moment-là : « Cette épreuve a été difficile pour le sport en général et le foot en particulier qui a du mal à se relever jusqu’à présent ».
On ne peut donc pas continuer de faire semblant de penser que les morts ne sont vraiment pas morts ! Et en réalisant un devoir de Chef d’Etat de rapatrier ses disparus d’un pays étranger, Faure Gnassingbé ne doute aucunement que le football du Togo se décharge de tant de malchance et de mauvais résultats qui lui collent à la peau depuis longtemps. Tant, il serait superflu de coller les horreurs de Cabinda. Véritables fusillades de rebelles angolais qui eurent aussi à faire pleurer beaucoup de familles sur la terre de nos aïeux.
C’est sans doute en cela que, selon le ministre des Sports et des Loisirs, à la paroisse Notre Dame de la Rédemption, notre dame de tenue doublée de docteur, a estimé que « Le prêtre a mis l’accent sur l’amour. C’est de part, notre unité que nous ferons revivre le football togolais. Ce sera le plus bel hommage que nous puissions rendre à nos disparus. Que leur âme repose en paix ». Les serviteurs de notre football dramatiquement arrachés à notre affection, depuis 15 années sont donc raccompagnés sur leur terre et on peut supposer que rien ne sera plus comme avant. On peut écrire en conclusion que, par le rapatriement et ce dernier hommage rendu aux disparus de Lungi, les autorités viennent de faire leur part.
