Transversale| Amorcer une nouvelle dynamique

 

 

L’année 2024 est désormais rentree rentrée dans l’histoire et n’a pas été reluisante pour le football togolais au plan international. Entre les échecs des équipes en coupes interclubs et des sélections dans les différentes compétitions continentales, le constat est amer.

Bamako devait être le point de départ d’un nouvel espoir pour les Éperviers A’ mais ce fut celui de la désillusion. Après un match nul 1-1 à domicile face au Niger, les Togolais n’ont pas su renverser la tendance au retour, laissant encore une fois, le Niger prendre le billet de la qualification.

Le sélectionneur Kader Coubadja, convaincu avant la rencontre, avait pourtant promis : « Je vais à Bamako pour me qualifier ». Une déclaration qui, aujourd’hui, ensemble à la célèbre chanson « Je vais à Yaoundé pour chercher une vie meilleure . » Entre l’inefficacité offensive, les erreurs défensives et l’incapacité à gérer la pression, cette élimination sonne comme un glas. L’échec de l’équipe A, celui des Eperviers U20 en éliminatoires de la CAN, révèlent le véritable visage de notre football depuis quelques années. Une analyse profonde s’impose pour trouver le remède adéquat au mal qui ronge le sport toi au Togo.

SERGIO SPORT

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Sur le plan national, le début de la D1 LONATO a été un soulagement après moult reports. Cet exercice de la nouvelle saison est un véritable supplice pour des clubs comme l’AS OTR, l’AC Barracuda et Gomido de Kpalimé. Trois revers en autant de sorties et une série noire qui illustre les difficultés à maintenir une constance au niveau des effectifs ou des staffs techniques.

L’année 2025 s’offre à nous et les attentes du public sportif togolais sont immenses. Les supporters, passionnés mais désabusés, espèrent de meilleurs résultats notamment pour la suite des éliminatoires du mondial 2026 qui reprennent en Mars, les qualifications pour la CAN féminine 2026 et le mondial féminin U20. Tant de compétitions qui attendent les differentes sélections et une fois encore la FTF n’aura plus droit à l’erreur.
Aux gouvernants, il est temps de doter le sport togolais dans son ensemble d’infrastructures adéquates, pour un meilleur épanouissement de la jeunesse.

Les attentes ne s’arrêtent pas au football. En athlétisme, en natation, en judo et dans d’autres disciplines, le public souhaite voir émerger des talents capables de rivaliser au plus haut niveau. Avec la CAN 2025 et les Jeux Olympiques de 2028 en ligne de mire, l’urgence d’une meilleure préparation et d’un soutien accru aux athlètes ne peut plus être ignorée.

L’année 2025 peut être celle de la renaissance, si des leçons sont tirées des échecs passés. œuvrer pour une meilleure image du Togo sur la scene internationale, passé aussi par des résultats efficients dans les différentes compétitions sportives.

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