Aux commandes de la Fédération Togolaise de Football, depuis 2020, le Pdt Guy Akpovy et son bureau ont hissé le Togo parmi les bons élèves de la FIfA. Ceci à travers une gestion financière saine et la régularité des audits.
Chaque année, la FTF fait l’objet de deux audits : Un audit statutaire exécuté par le Cabinet AEC dont le rapport est communiqué aux délégués lors des divers congrès ordinaires. Le second audit communément appelé “audit central” est exécuté par la FIFA qui désigne elle même, un cabinet international à cet effet.
En 2020 et 2021, c’est le cabinet béninois Mazars qui a été désigné pour auditer les comptes FIFA de la FTF. Pour le compte de l’année 2022, le cabinet suisse PWC a été mandaté par l’instance internationale. Les rapports de ces trois premières années n’ont révélé la moindre malversation et les anomalies mineures constatées ont été vite corrigées suivant le plan d’action arrêté à la fin de chaque audit.
C’est en tenant compte de l’une des recommandations des auditeurs que la FTF a pris les dispositions idoines pour réduire au maximum les paiements en espèces. Cela a conduit la faîtière à opter pour le paiement par monnaie mobile(Mobile Money).
D’après notre source, “si la FTF continue par recevoir de l’aide de la FIFA, que ce soit pour son fonctionnement ou les projets de développement, c’est bien parce que les audits sont toujours concluants.” Pour marquer cette bonne gouvernance du Comex du Colonel Guy Akpovy, le Togo n’a pas été invité du 5 au 7 décembre dernier, au séminaire de la FIFA portant sur la gouvernance financière qui a réuni une dizaine d’associations membres de la CAF, à Saly au Sénégal.
L’atelier de Dakar concerne les fédérations dont l’audit central a relevé des insuffisances. Ce n’est pas le cas de la FTF qui a reçu le satisfecit de la FIFA, nous a confié le président de la FTF.
La tête de pont du Nouvel Élan a su tout au long de ses deux mandats, faire de la gestion saine des finances et la gouvernance globale, son cheval de bataille. De possibles failles constatées lors des differents audits auraient émaillé son règne de sanctions à répétition des partenaires financiers, conséquemment, l’instabilité des championnats et le réveil du vieux volcan endormi des crises. Cela aurait entraîner comme ce fut le cas il y a plusieurs années, de la division publiquement affichée des membres du Comité exécutif. La solidarité et l’union sacrée de ces derniers autour du président Akpovy est la preuve irréfutable d’une gestion inclusive et transparente qui favorise la mise en œuvre efficace de tous les projets.
Gestion des fonds du projet Forward de la FIFA
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Le fonds Forward a été mis en place par la FIFA dans le but d’apporter un soutien financier et non financier principalement à l’ensemble de ses associations membres et des confédérations dans le cadre de leurs initiatives de développement du football. Il est composé aujourdhui de deux volets : les coûts opérationnels et les projets de développement.
Les coûts opérationnels regroupent divers aspects tels que les dépenses liées à l’organisation des tournois, la gestion administrative, les salaires du personnel, les frais de déplacement, la promotion et la publicité, entre autres.
À l’arrivée du Président Gianni Infantino à la FIFA, les coûts opérationnels ont considérablement augmenté. De 500.000 dollars US au cours du cycle 2016-2018, ils sont passés à 1.250.000 dollars pour le cycle 2023-2026.
La FTF distribue l’essentiel de ces fonds aux clubs et ligues sous forme de subventions. Elles constituent une part importante de ses dépenses malgré les consignes de la FIFA de les suspendre. “Ces aides apportées aux clubs impactent le fonctionnement de l’administration de la FTF, car les ressources sont dirigées vers l’organisation des compétitions au détriment de l’administration FTF”, confie Hervé Agbodan, secrétaire général de la FTF.
Le deuxième volet du Fonds Forward est la subvention accordée aux associations membres pour des projets spécifiques de développement. Sur le premier cycle 2016-2018, la FTF a bénéficié de près d’un milliard FCFA qui a servi à financer les trois (3) pelouses synthétiques de Kara, Sokodé et Atakpamé, et à construire le bloc technique au sein du siège de la FTF.
Sur le cycle 2019-2022, elle a bénéficié d’une enveloppe de 2 millions de dollars pour la construction du Centre technique. Ces fonds sont toujours disponibles à la FIFA et seront virés à la FTF dès que la Commission de développement aura donné le quitus pour le démarrage du projet. Quant aux fonds du troisième cycle 2023-2026, ils vont servir à poursuivre la construction et ou la rénovation des infrastructures et les projets de développement notamment le développement des talents, la construction des sièges des ligues régionales et la deuxième phase du centre technique.” assure Hervé Agbodan.
Respect strict des procédures de passation des marchés
Au-delà de l’application des règlements financiers votés en 2016, le Comité exécutif a mis en place une commission des marchés dont le rôle est de lui donner un avis avant l’attribution des marchés ou accords-cadres de fournitures.
Les règlements Forward font obligation aux associations membres de procéder à des appels d’offre ouverts pour des projets au-delà de 300.000 dollars. Le Comité exécutif de la FTF, fidèle à sa rigueur, est allé plus loin en instituant que tous les marchés dépassant 5 millions FCFA soient traités par la Commission des marchés, d’après un membre de cette commission.
Cette rigueur instaurée, par le Président de la FTF et son bureau, place aujourd’hui le Togo parmi les meilleurs élèves de la Fédération Internationale de Football.
