Entre conflits avec certains de ses anciens joueurs et des sanctions venant de la FIFA, le Tout Puissant Mazembe traverse une période trouble.
La dernière affaire en date concerne Boris Mandjui, le gardien ivoirien de 28 ans, qui a obtenu gain de cause auprès de l’instance internationale après la résiliation abusive de son contrat par le club de Lubumbashi.
Recruté en 2023, Mandjui n’a jamais disputé le moindre match sous les couleurs des Corbeaux en raison d’un désaccord entre le club et son agent. Face à cette situation, le TP Mazembe a pris la décision unilatérale de rompre son contrat, une action immédiatement contestée par le joueur devant la FIFA.
Après examen du dossier, l’instance a tranché en faveur du portier ivoirien, condamnant le club à lui verser 36 000 dollars dans un délai de 45 jours, soit 30 000 dollars pour rupture abusive de contrat et 6 000 dollars d’arriérés de salaire.
Ce dossier s’ajoute à d’autres litiges qui pèsent lourdement sur l’avenir du TP Mazembe. Depuis septembre 2023, le club est sous le coup d’une interdiction de recrutement, une sanction découlant de la résiliation jugée abusive des contrats de quatre autres joueurs.
Pour lever cette interdiction, les dirigeants du club devront s’acquitter des indemnisations imposées par la FIFA, une situation qui freine considérablement les ambitions du club sur la scène africaine.
Comme si cela ne suffisait pas, une nouvelle bataille juridique oppose le TP Mazembe au Club Africain de Tunisie dans l’affaire du transfert de Philippe Kinzumbi. Le club congolais conteste la légalité du transfert et accuse le Club Africain d’avoir enregistré le joueur dans le système FIFA en tant que Tunisien alors qu’il est bel et bien Congolais.
Estimant être en position de force, les dirigeants du TP Mazembe ont saisi la FIFA pour réclamer justice et obtenir réparation. Ces multiples revers mettent en évidence les difficultés actuelles du club, autrefois considéré comme une référence sur le continent africain.
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