Démarrée le lundi 5 mai 2025, la formation nationale à l’intention des entraîneurs de boxe anglaise, initiée par la FETOBOXE a pris fin ce vendredi avec un module consacré à la lutte contre le dopage.
Ledit module a été animé par Dr Kpata Sèdjro, directeur de la Médecine du Sport et du Contrôle du Dopage au ministère des Sports. Il précise : « C’est important de la lutte contre le dopage , parce que ces entraîneurs sont très proches des athlètes, Si un athlète se dope, il est peu probable que cela se fasse à l’insu de son entraîneur.»
Selon lui, la prévention passe nécessairement par l’implication des encadreurs techniques : « Les entraîneurs sont souvent les personnes les plus écoutées par les athlètes et en les sensibilisant, on touche directement les sportifs. »
Interrogé sur l’état du dopage au Togo, Dr Kpata a dressé un constat nuancé : « Le phénomène au Togo n’est pas différent de celui des pays voisins. Même si nous n’avons pas encore connu de scandale majeur, cela ne signifie pas que nos athlètes ne consomment pas de substances interdites. Le problème, c’est que les contrôles ne sont pas systématiques. On ne teste pas tout le monde. »
Pour finir, il envoie un message aux sportifs togolais : « Ils doivent faire attention à tout ce qu’ils consomment : nourriture, boissons, médicaments ou méthodes d’entraînement. Ce sont des athlètes, soumis aux standards internationaux, et ils peuvent être contrôlés à tout moment. »
Cette formation marque ainsi une étape importante dans la mise en œuvre de la politique nationale de lutte contre le dopage. Elle illustre la volonté des autorités sportives togolaises à les acteurs clés pour garantir un sport propre et respectueux de la santé des athlètes.
