La crise au sein du Comité National Olympique du Togo (CNO-TOGO) prend de l’ampleur avec la contestation de quatre fédérations sportives : Escrime, Cyclisme, Hockey, et Natation et Sauvetage.
Ces dernières , dans une conférence de presse conjointement animées ce mercredi 27 novembre 2024, dénoncent des pratiques qu’elles jugent abusives de la part du président du CNO-TOGO, Déladem Akpaki, et exigent des réformes profondes notamment la suspension immédiate du processus électoral.
Les fédérations estiment que le processus en cours est entaché d’irrégularités visant à favoriser le président sortant, notamment par la suspension de plus de la moitié des fédérations membres.
Ils réclament un audit indépendant pour examiner les accusations de gestion opaque, de malversations, et de violations des textes réglementaires, mais aussi
à une refonte totale des pratiques administratives pour garantir l’équité et la crédibilité de l’institution.
Accusations portées contre Déladem Akpaki
Les contestataires reprochent au président une gestion manipulatrice, notamment en écartant systématiquement les fédérations opposantes pour s’assurer un contrôle électoral.
En ce moment en direct
« Le dysfonctionnement est énorme et tout est à refaire. Nous demandons des audits pour mettre en lumière tout ce qui se passe au CNO-TOGO.» a déclaré
Essonana Daou, président de la Fédération togolaise de natation et sauvetage.
Un mémorandum publié les accuse de mauvaise foi et de violations des règles internes de l’instance.
Appels à la mobilisation et perspectives
Les quatre fédérations invitent les autres membres du CNO-TOGO à rejoindre leur mouvement pour sauvegarder l’intégrité du sport au Togo. Elles ont également annoncé des actions futures pour renforcer la pression sur la direction actuelle.
Implications
Cette crise révèle des tensions profondes dans la gouvernance du sport togolais et pourrait avoir des répercussions significatives, tant sur le fonctionnement interne du CNO-TOGO que sur la représentation du pays au niveau international.